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« La poésie n’est pas seulement une attaque directe contre toute dictature et toute répression, elle est aussi l’affirmation d’une liberté spirituelle, qui ne tolère de dictature d’aucune espèce- même pas celle qui se dissimule dans les démocraties. Â»

Ces mots de Luis Mizon, né à Valparaiso en 1942,   grande voix du Chili et de la poésie contemporaine, contraint à l’exil par le coup d’état de Pinochet, le définissent parfaitement.

Rencontré lors d’un récent séjour en Aveyron, Luis Mizon a accordé un entretient à l’équipe de Dissonances.

Un moment rare  d’échanges où, tout en faisant partager son amour de la poésie,  il nous donne à découvrir son parcours qui l’a conduit de l’Amérique du Sud vers l’ Europe, pour en devenir un chantre des mots, un ardent défenseur des libertés et un  «débusqueur Â» de « l’imaginaire derrière l’écorce du réel Â»*

Cet amour pour l’aspect mystérieux des choses l’a conduit à trouver une résonnance entre les statues de l’île de Pâques et les statues menhirs rouergates.

Il sera ce mercredi 17 octobre à Rodez, au musée Fenaille, pour nous inviter à savourer, le temps d’un jumelage poétique,  sa lecture des aspects cachés de ces mégalithes.

En prélude, Dissonances vous invite à suivre Luis Mizon, pendant une heure, et à l’écouter nous parler des chemins qui l’ont conduit à l’écriture et notamment à la poésie.

*(C. Couffon).

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