
Yvan COLONNA, un profil de coupable idéal…
En 1998, le Préfet de Corse est tué par balles. Désigné coupable du meurtre, Yvan Colonna écope d’une peine de prison à perpétuité.
(suite…)En 1998, le Préfet de Corse est tué par balles. Désigné coupable du meurtre, Yvan Colonna écope d’une peine de prison à perpétuité.
(suite…)Il existe en Aveyron , niché dans le hameau de Montaigut, à proximité du fameux château qui domine le Rougier de Camares, un lieu unique en son genre… un musée qui invite à voyager dans le temps, le temps d’avant , celui où tous les continents étaient réunis pour former La Pangée.
(suite…)Le 27 septembre 1941, sur le marché de Millau, cinq personnes sont arrêtées par la Police millavoise pour distribution de tracts antifascistes.
Sur ces 5 personnes, il y a le grand-père et le père de Jacques Noyrigat.
Invité au micro de Dissonances, Jacques nous raconte des parcours de vie hors du commun, évoquant ainsi son grand-père Louis, l’anarchiste au foulard noir, mutin de la mer Noire en 1919, un des fondateurs du Parti Communiste aveyronnais en 1921, éternel rebelle entre les deux guerres, puis arrêté à Millau pour activité de résistance et condamné à 5 années de prison avant d’être déporté au camp de concentration de Dachau.
L’autre Louis, le père de Jacques, résistant aussi, recherché par la Police de Vichy, ira combattre aux côtés des maquisards cévenols où il croisera l’écrivain Jean Pierre Chabrol ….
Quant à sa mère, Odette ,elle n’est pas en reste, et, résistante aussi, arrêtée par la police française, terminera la guerre dans l’enceinte du camp de concentration de Ravensbruck…..
Un récit tendre et émouvant conté par Jacques Noyrigat qui nous conduira des années 20 jusqu’à aujourd’hui, nous faisant revivre une sacrée tranche de vie dont les combats du passé résonnent encore avec l’actualité d’aujourd’hui….
Emission diffusée sur Radio St Affrique.
Habillage musical :
– Les anarchistes, de Léo Ferré, par Nilda Fernandez ;
– La java des bombes atomiques, de Boris Vian, par Bernard Lavilliers,
– En el pozo Maria Luisa, traditionnel espagnol, par Gibelurdinek .
Lire Elsa Dauphin, c’est lire une écriture sensible, fouillée, poétique et intimiste ;
C’est aussi découvrir le monde qui nous entoure avec un regard qui ne porte pas de jugement, un regard qui invite à découvrir l’autre, les autres.
Après la parution l’an passé de son livre « Envol », Elsa revient au micro de Dissonances pour évoquer son dernier ouvrage, « Captive », paru récemment aux éditions Lunatique.
Un roman où se croisent Léa et sa solitude volontaire ; Thierry un patron de restaurant ; deux gendarmes ; Pierre l’agriculteur sensible ; des années d’enfermement ; Odile, Geneviève et Sabrina, des colocataires non choisies ; d’insignifiants collègues de travail ; une petite maison protectrice et la respiration d’un atelier d’écriture.
Le tout avec une mise en parallèle du passé et du présent, sur fond de trilles d’oiseaux et de tirs de fusils de chasse.
Un univers intimiste où l’auteur dit «tisser le paysage du nom des oiseaux »
Dissonances vous invite à entendre Elsa Dauphin, lissière de paysages et de mots, se raconter, à travers ses paroles, mais aussi ses silences et ses rires….
Emission diffusée sur Radio St Affrique.
Pour suivre le parcours d’Elsa Dauphin :
Habillage musical :
– Carmina Burana, Carl Orff ;
– Dell’aura al sussurrar, Vivaldi par Cecilia Bartoli ;
– Gnossienne, Erik Satie ;
– Anda jaleo, par Rafael de Cordoba ;
– De qu’esperam per esser fols (Misraki, Hornez), par Savignoni trio e lo papet ;
– Chanson pour l’auvergnat, Brassens, par Gnawa ;
– Las muecas, de et par Mascardi & Pustilnilk ;
– La poésie contemporaine, de et par Léo Ferré ;
Rencontrée cet été cet été sur les scènes où une chorale citoyenne se produisait, Lizet se présentait comme une néerlandaise en vacances en Aveyron, une cheffe de cœur occasionnelle, et chanteuse engagée dans le monde associatif local….
Mais Lizet est bien plus que ça….
Au fur en mesure des rencontres, nous découvrons très vite, qu’elle a longtemps fait partie, dans les années 70, au Pays Bas, d’un collectif d’activistes culturels. Autre surprise, pendant plus de vingt années, Lizet a travaillé dans son pays et à travers toute l’Europe, à populariser les airs d’opéra ; et actuellement, tout en continuant sa carrière de chanteuse, elle œuvre à faire pénétrer l’Art et la Culture dans les écoles néerlandaises.
L’entretien aurait pu s’arrêter là, tant les découvertes étaient foisonnantes…et puis en fin d’interview, Lizet nous donne un lien vers un documentaire paru en 2020 et consacré au collectif dont elle a fait partie dans les années 1970.
Et là, nous découvrons les fondements constitutifs de son parcours de vie….dont les prémices prennent racine au sein de ce collectif libertaire de Tillburg .
N’en disons pas davantage, et écoutons Lizet van Beek, qui bien plus qu’une chanteuse… est une citoyenne libre et fraternelle, révoltée par l’injustice.
Cette émission est dispo en téléchargement sur le site .ovh ainsi que sur le site de Radio Saint Affrique.
EMISSION DIFFUSEE SUR RADIO SAINT AFFRIQUE
Pour suivre le parcours de Lizet van Beek :
Leonard Cohen Tribute – Hallelujah
Habillage musical :
-The fool on the hill ; (Lennon/McCartney) ; version instrumentale ;
-La goglio d’una figlia, interprétée par L.V.B.
-RK De Veulpoepers – Den Egelantier (extrait)
-Le temps des cerises ; (Clément/Renard), interprétée par la chorale citoyenne du Viala du Tarn (extrait)
-Marie, weine nicht ; (Eisler – Brecht – Finzi), interprétée par L.V.B.
-La chanson des vieux amants ; ( Brel/Jouannest) ; interprétée par L.V.B. (piano Doré van Deijek)
-Hallelujaj ; (Cohen), interprétée par Léonard Cohen Tribute, avec Kleurrijke Mama’s (extrait)
-L’atalante, Marc Peronne
-Famous blue raincoat ; (Cohen) interprétée par L.V.B (Léonard Cohen Tribute Band.
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