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Aujourd’hui Dissonances nous invite partager une heure avec un rebelle, un homme de convictions, un homme de rencontres.

Nourrit par son enfance chez des parents communistes, caractère forgé par son séjour en Allemagne lors de son service militaire, Jean Ceres a accompagné, pendant sa période parisienne,  le poète philosophe André Dupont, plus connu sous le nom de Mouna Aguigui,  côtoyant Cabu, Gébé, Reiser, Cavanna, les fondateurs de Charlie, les jeunes Jacques Higelin , Brigitte Fontaine, Areski, Arrabal, René Dumont, Alain Scoff et Pierre Barouh, avant de revenir sur ses terres aveyronnaises où ils s’investira à sa manière dans la lutte du Larzac. S’en suivra une fabuleuse tournée en Allemagne avec le chanteur Claude Marti et le responsable viticole Jean Vialade.

Une vie faite d’actions résolues et déterminées, ce qui le fera parfois agir aux limites de la légalité, ce qui lui vaudra d’être exclu de la CGT et de la CFDT.

Résolument antifasciste, il fera trembler Le Pen lors de sa venue à Rodez, participant au Scalp et à la cration nationale du réseau No Pasaran.

Proche de la scène punk des années 70/80, franc-tireur libertaire, adepte du sabotage efficace, écologiste avant l’heure, éternel défenseur des opprimés, Jean Ceres nous conte, cigarette au coin des lèvres, une tranche de vie, au cours de laquelle il a été, et est toujours, acteur et témoin, de cette gauche radicale qui, des années 1968 jusqu’à aujourd’hui continue à exister et à construire…

Légende: Jean Ceres, Reiner Scheunemann et Jean Vialade, lors de leur tournée en Allemagne – 1982

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