Quel est le lien entre Robin Cook ; l’auteur britannique de polars qui a vécu dans le sud du Rouergue dans les années 1970/1980, le magnifique texte d’Elisa Vix, tiré de son livre Elle le Gibier portant sur la noirceur du monde de l’entreprise, et la ville de Millau, dans le sud de l’Aveyron….
Pas évident au départ….Robin Cook, Harcèlement au travail, Millau ?
Faire une émission pour évoquer le 50ème anniversaire du début de la lutte du Larzac, ce pourrait être l’occasion de donner à entendre un rappel historique, pourtant, rien n’est moins actuel que le profond renouveau agricole qui se vit, depuis ce combat commencé en 1971 et terminé en 1981, sur ce causse aveyronnais.
Dissonances vous invite à partir à la découverte de quelqu’un
qui n’aime pas spécialement se donner à entendre, qui préfère agir que pérorer,
qui mène sa vie comme elle la rêve, qui refuse de rentrer dans un moule, qui
refuse les peurs et les soumissions.
Aujourd’hui, l’invitée est Solène Péron. Si nous la présentions comme bretonne, elle qui n’aime ni les frontières ni les cases, ce serait limitatif, et elle refuserait d’être définie ainsi, comme elle refuse d’être définie tout court.
Solène est une femme libre, qui vit sa vie dans les lisières du
monde, faisant écho au poète Joan Bodon qui écrivait « c’est dans les marges qu’est la liberté ».
Dans Dissonances, nous entendrons Solène évoquer sa manière
d’être à la vie, forgée au hasard des rencontres, aux quatre coins de la
planète.
Dans Dissonances nous l’entendrons aussi parler de, ses amis
indiens, de son partage avec le peuple aborigène, de son amour pour la musique
arabo-andalouse, et son dégout de l’injustice, des chaines et des peurs.
Dans Dissonances, au fil de cette heure d’entretien, c’est en tirant des étiquettes où sont inscrits des mots qui lui donnent à s’exprimer, que Solène va se livrer, petit à petit. Elle va nous faire partager, non pas ses vérités, car le doute est aussi un moteur qui la fait avancer, mais plutôt un bout de sa route qu’elle continue à tracer, seule, en toute indépendance…. Une route non prédéfinie, une route qu’elle ne suit pas, une route qui se dessine sous ses pas, au fur et à mesure de ses voyages et du temps.
Les
micros de Dissonances sont aujourd’hui dans le Morbihan, en Bretagne ; à
Questembert plus exactement.
À l’ombre du marronnier géant de la cour de récréation de l’École’Eau Graines, les deux enseignantes-éducatrices, Céline Dolo et Cécile Evrard, évoquent pour nous les cheminements qui les ont conduit à se battre pour créer leur école, une école hors les murs, une école où les enfants revivent, apprennent avec plaisir, à leur rythmes, vont de découvertes en découvertes et se forgent une éthique de vie au contact des réalités d’aujourd’hui.
Dans
Dissonances, d’autres voix s’ajoutent aux voix de Céline et Cécile, on y entend,
les enfants, les parents aussi, et même un enseignant-poète, Jean Pauly.
Durant
près d’une heure, il sera question de pédagogie Freinet, de Maria Montessori,
d’urgence écologique, de l’école d’État aussi appelée Éducation Nationale, de constat d’échec des grosses structures
pédagogiques aux airs d’élevage en batterie, …et même d’œufs qui naissent dans
les frigos…
Dissonances vous invite, l’espace d’une heure, à vous laisser porter par l’énergie de Céline Dolo et Cécile Evrard, et vérifier ainsi que le rêve peut devenir réalité…
AnnaMaé, deux danseuses chorégraphes interprètes au style sensible, percutant et singulier, plaçant l’émotion et les racines au cœur de leur travail artistique, empli d’humanité.
Dernière émission de Dissonances sur la Commune de Paris 1871, la paroles est donnée aux membres du Collectif Communard d’Action Spontanée qui, dans une petite ville du sud de la France, à Saint Affrique, en Aveyron, vont procéder à une déambulation-célébration de la commune de 1871 ; sans drapeaux partisans, les mains chargées de roses et de plaques de rues portant les noms de communards, ils veulent rappeler que la commune n’est pas que sujet d’étude réservé aux historiens, mois doit surtout être une impulsion à toujours poursuivre les combats pour plus de justice, plus de liberté et de solidarité, des valeurs portées par les communards et qui gardent une actualité indéniable.
La Commune de Paris n’aura duré qu’à peine plus de deux mois. Mais elle aura expérimenté un pouvoir du peuple par et pour le peuple, se faisant laboratoire de démocratie et révolution sociale et culturelle sans précédent au bénéfice des ouvriers, des artisans, avant qu’Adolphe Thiers la massacre durant une semaine sanglante du 21 au 28 mai, il y a tout juste 150 ans…
EMISSION DIFFUSEE SUR RADIO SAINT AFFRIQUE
Couleurs musicales :
-La Commune, (Louis
Marchand, Aristide Bruant) par Georges Brassens
-Au cimetière de Levallois,
par Michelle Bernard
-Sous les niaoulis, par
Michelle Bernard
-La Commune de Paris de
1871, de Jean Edouard par la chorale Six bémol et quatorze demis
-Chanson de jeunes filles,
par Rue de la Commune (Il faut venger Gervaise)
-La semaine sanglante, (JB
Clément, Pierre Dupont) par la Cie Jolie Môme
-Libertat, (Jean Clozel, Manu
Théron)
-Le temps des cerises, (JB
Clément, Antoine Renard) par le duo Idik
-La Commune n’est pas morte, 78 (Eugène Pottier, V. Parizot) par Les amis d’ta femme, avec Marc Ogeret, Francesca Solleville, les quatre barbus et la chorale Couac
– En 1971, cent ans après «la semaine sanglante» qui vit
l’écrasement de la Commune de Paris, l’historien et écrivain français Henri
Guillemin présente en treize conférences
télévisées cette page sombre de l’histoire de France. Découvrez ou redécouvrez
cette passionnante série en version haute définition restaurée.
Sites :
–Archivesautonomie.org
(version non censurée du Journal Officiel de la Commune et journaux parus sous
la Commune).
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