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ENRIQUE FRAGA,  LUTTER POUR LES LIBERTES

ENRIQUE FRAGA, LUTTER POUR LES LIBERTES

De Santiago à Toulouse

Dès les premiers jours de Juillet 1936, jusqu’aux derniers jours de l’année1975, la dictature espagnole a mené  nombre d’antifascistes ou tout simplement d’hommes et de femmes humanistes sur les sentiers de la mort.

Enrique Fraga, notre invité du mois, est de ces hommes qui exècrent le fascisme. Il a 25 ans en 1970. Son quotidien, dans ces années-là, à St Jacques de Compostelle, en Galice, est fait de manifestations interdites, de distributions clandestines de tracts, de réunions secrètes, de pseudonymes…. Tout ça n’était pas un jeu. Tout ça menait un jour ou l’autre aux cachots de la Garde Civile. Là, se retrouveront des antifascistes dont le destin sera différent. Pour les uns , les chemins de l’exil, pour l’autres la route du peloton d’exécution, et pour tous, une soif de justice et de Liberté.

Enrique Fraga nous fait l’honneur de raconter son histoire qui nous fait revivre la résistance des jeunes espagnols des années 1970, la destinée cruelle de son ami Xose Humberto Baena Alonso, fusillé par Franco le 27 septembre 1975, l’accueil des exilés politiques espagnols à Toulouse, et la soif de reconnaissance qu’il a pour tous ces français qui l’ont accueilli, à bras ouverts, sans poser de questions, lui Enrique Fraga, ce fils de Galice.

JEAN POUGET, témoin de son temps Propos d’homme libre…

JEAN POUGET, témoin de son temps Propos d’homme libre…

Tendre le micro à Jean Pouget, l’écouter nous dire son parcours de vie, c’est vivre 90 ans de notre histoire,

C’est croiser Emile Pouget le journaliste anarchiste de la fin du 19eme siecle, mais aussi André Marty, mutin de la mer noire en 1919, Albert Camus, tout jeune fondateur du Théâtre du Travail, puis Maurice Audin, militant communiste, assassiné en 1957 par les militaires français.

 Partager une heure avec Jean Pouget, c’est voyager de Salles la Source en Aveyron, jusqu’à Alger la blanche, c’est se laisser emporter par ses mots d’homme libre qui fort de ses racines libertaires et communistes, mais aussi rouergates et algéroises, a toujours su avancer  en témoin de son temps, intransigeant, et refusant toute compromission.

 « J’ai fini par ne plus m’ennuyer du tout à partir de l’instant où j’ai appris à me souvenir » Albert Camus, l’Etranger

NURIA, JEUNE VOLONTAIRE EUROPEENNE. A la découverte du SERVICE VOLONTAIRE EUROPEEN

NURIA, JEUNE VOLONTAIRE EUROPEENNE. A la découverte du SERVICE VOLONTAIRE EUROPEEN

Nuria Fanjul est née il y a 25 ans, à Oviedo, dans les Asturies espagnoles. Elle vit aujourd’hui en Aveyron.

A travers son parcours de vie, ses expériences européennes, ses envies, ses propos,  nous allons connaître le quotidien d’un jeune volontaire européen et  découvrir, que cette opportunité d’immersion dans la culture et la richesse linguistique d’un pays  d’Europe, est ouverte à tous les jeunes, âgés de 17 à 30 ans.

Aujourd’hui, Nuria, s’entretien avec Josef Ulla, dans une langue découverte  depuis seulement 9 mois….

Nous découvrirons une initiative qui devrait faire des petits : le Café des Langues, un projet initié par Nuria, dans le cadre de ses activités;

Nous  entendrons aussi Chantal Braley, tutrice et accompagnatrice,  au sein de d’une structure ruthénoise, de jeunes volontaires européens ;  ainsi que Laure Borie, coordonnatrice du Réseau Information Jeunesse Aveyron.

PAROLES D’ABSTENTIONNISTES

PAROLES D’ABSTENTIONNISTES

A l’heure où les politiciens préfèreraient  que les gens se contentent de se prononcer ponctuellement   aux scrutins électoraux  plutôt qu’au quotidien dans des grèves, des manifestations, des résistances actives, l’abstention, est-elle un signe du déficit démocratique, ou plutôt un signe de vitalité politique ?

Aujourd’hui, nous allons entendre trois partisans de l’abstention,:

 Jacques Pons, Dani Joulié et Michel Julliard.

Acteurs engagés, au quotidien, et sur le long terme, dans leurs réseaux, leurs groupes, leurs collectifs et au sein de leur vie personnelle, ils répondent aux questions de Josef Ulla et nous  expliquent ce qui les conduit à utiliser ce moyen d’action qu’est l’abstention.

Leurs propos sont accompagnés de textes d’Emile Pouget , de Fred Morisse,  d’Elisée Reclus et de René Pons .

Migrants, mineurs, enfants…. Du Soudan à l’Aveyron, via Calais…

Migrants, mineurs, enfants…. Du Soudan à l’Aveyron, via Calais…

Ils n’ont pas 18 ans ; ils ont quitté leur pays pour fuir la guerre, les tortures , l’esclavage. Ils ont traversé la Lybie, navigué sur des embarcations de fortune en Méditerranée pour arriver en Italie ; parcourir ce pays jusqu’aux Alpes, errer sur les routes de France pour arriver à Calais, en face de leur chimère, le Royaume Uni.

 Puis, un matin de novembre 2016, un bus vient récupérer 25 de ces jeunes migrants mineurs, pour les conduire en Aveyron, au Centre d’Accueil et d’Orientation de Pont de Salars,. Ils y sont restés presque 3 mois.

 De novembre 2016 à février 2017, l’équipe de Dissonances a suivi l’évolution de ce groupe de 25 adolescents migrants

A travers le regard des membres de l’équipe du Centre d’Accueil de Pont de Salars, et notamment de son directeur, Laurent Garot, nous découvrons l’approche mise en œuvre par l’équipe, toute empreinte d’humanisme, leur permettant de se retrouver dans leur état d’enfant, de souffler un peu, dans leur long périple vers la liberté et la dignité.

« UN HIVER DE CHIEN, PARIS 1870-1871 » LA PLUME SOCIALE DE FRED MORISSE

« UN HIVER DE CHIEN, PARIS 1870-1871 » LA PLUME SOCIALE DE FRED MORISSE

Fred a vécu son enfance tout près de Paris, au sein des grands ensembles bâtis pour accueillir les populations de pauvres où se croisaient les espagnols, les portugais, les vietnamiens, les nord-africains….

Cette vie, riche de rencontres, l’a amené à l’écriture, et à la publication  de nouvelles, de romans, de livres jeunesse, qui s’inscrivent tous dans la littérature sociale contemporaine.

Aujourd’hui, autour du dernier livre de Fred Morisse, »Un hiver de chien », il va être, question d’un évènement très peu connu du grand public et rarement abordé dans la littérature et les programmes scolaires, à savoir le siège de Paris par les Prussiens lors du terrible hiver de 1870-1871.

 Aujourd’hui, à travers le regard d’une bande de gosses et du chien Floréal, l’auteur, Fred Morisse, nous fait revivre la vie quotidienne de ces quartiers populaires parisiens ainsi que les grands faits du siège de Paris, à la veille de la Commune et de sa Semaine sanglante.