par Josef Ulla | Sep 26, 2017 | Emissions
De Santiago à Toulouse
Dès les premiers jours de Juillet 1936, jusqu’aux derniers jours de l’année1975,
la dictature espagnole a mené nombre d’antifascistes ou tout simplement
d’hommes et de femmes humanistes sur les sentiers de la mort.
Enrique
Fraga, notre invité du mois, est de ces hommes qui exècrent le fascisme. Il a 25
ans en 1970. Son quotidien, dans ces années-là, à St Jacques de Compostelle, en
Galice, est fait de manifestations interdites, de distributions clandestines de
tracts, de réunions secrètes, de pseudonymes…. Tout ça n’était pas un jeu. Tout
ça menait un jour ou l’autre aux cachots de la Garde Civile. Là, se
retrouveront des antifascistes dont le destin sera différent. Pour les uns ,
les chemins de l’exil, pour l’autres la route du peloton d’exécution, et pour
tous, une soif de justice et de Liberté.
Enrique Fraga nous fait l’honneur de raconter son histoire qui nous fait
revivre la résistance des jeunes espagnols des années 1970, la destinée cruelle
de son ami Xose
Humberto Baena Alonso, fusillé par Franco le 27 septembre 1975, l’accueil des exilés politiques
espagnols à Toulouse, et la soif de reconnaissance qu’il a pour tous ces
français qui l’ont accueilli, à bras ouverts, sans poser de questions, lui
Enrique Fraga, ce fils de Galice.
par Josef Ulla | Juin 27, 2017 | Emissions
Tendre le micro à Jean Pouget, l’écouter nous dire
son parcours de vie, c’est vivre 90 ans de notre histoire,
C’est croiser Emile Pouget le journaliste
anarchiste de la fin du 19eme siecle, mais aussi André Marty,
mutin de la mer noire en 1919, Albert
Camus, tout jeune fondateur du Théâtre du
Travail, puis Maurice Audin, militant communiste, assassiné en 1957 par les militaires
français.
Partager une heure avec Jean Pouget, c’est voyager de
Salles la Source en Aveyron, jusqu’à Alger la blanche, c’est se laisser
emporter par ses mots d’homme libre qui fort de ses racines libertaires et
communistes, mais aussi rouergates et algéroises, a toujours su avancer
en témoin de son temps, intransigeant, et refusant toute compromission.
« J’ai
fini par ne plus m’ennuyer du tout à partir de l’instant où j’ai appris à me
souvenir » Albert Camus, l’Etranger
par Josef Ulla | Mai 30, 2017 | Emissions
Nuria Fanjul est née il y a 25 ans, à Oviedo, dans les Asturies
espagnoles. Elle vit aujourd’hui en Aveyron.
A travers son parcours de vie, ses expériences européennes, ses envies, ses
propos, nous allons connaître le quotidien d’un jeune volontaire européen
et découvrir, que cette opportunité d’immersion dans la culture et la
richesse linguistique d’un pays d’Europe, est ouverte à tous les jeunes,
âgés de 17 à 30 ans.
Aujourd’hui, Nuria, s’entretien avec Josef Ulla, dans une
langue découverte depuis seulement 9 mois….
Nous découvrirons une initiative qui devrait faire des petits :
le Café des Langues, un projet initié par Nuria, dans le cadre de
ses activités;
Nous entendrons aussi Chantal Braley, tutrice et
accompagnatrice, au sein de d’une structure ruthénoise, de jeunes
volontaires européens ; ainsi que Laure Borie, coordonnatrice du
Réseau Information Jeunesse Aveyron.
par Josef Ulla | Avr 25, 2017 | Emissions
A l’heure où les politiciens préfèreraient que les gens se contentent
de se prononcer ponctuellement aux scrutins électoraux plutôt
qu’au quotidien dans des grèves, des manifestations, des résistances actives,
l’abstention, est-elle un signe du déficit démocratique, ou plutôt un signe de
vitalité politique ?
Aujourd’hui, nous allons entendre trois partisans de l’abstention,:
Jacques Pons, Dani Joulié et Michel Julliard.
Acteurs engagés, au quotidien, et sur le long terme, dans leurs réseaux,
leurs groupes, leurs collectifs et au sein de leur vie personnelle, ils
répondent aux questions de Josef Ulla et nous expliquent
ce qui les conduit à utiliser ce moyen d’action qu’est l’abstention.
Leurs propos sont accompagnés de textes d’Emile Pouget , de Fred Morisse, d’Elisée Reclus et de René Pons .
par Josef Ulla | Mar 28, 2017 | Emissions
Ils n’ont pas 18
ans ; ils ont quitté leur pays pour fuir la guerre, les tortures ,
l’esclavage. Ils ont traversé la Lybie, navigué sur des embarcations de fortune
en Méditerranée pour arriver en Italie ; parcourir ce pays jusqu’aux
Alpes, errer sur les routes de France pour arriver à Calais, en face de leur
chimère, le Royaume Uni.
Puis, un
matin de novembre 2016, un bus vient récupérer 25 de ces jeunes migrants
mineurs, pour les conduire en Aveyron, au Centre d’Accueil et d’Orientation de
Pont de Salars,. Ils y sont restés presque 3 mois.
De novembre
2016 à février 2017, l’équipe de Dissonances a suivi l’évolution de ce groupe
de 25 adolescents migrants
A travers le
regard des membres de l’équipe du Centre d’Accueil de Pont de Salars, et
notamment de son directeur, Laurent Garot,
nous découvrons l’approche mise en œuvre par l’équipe, toute empreinte
d’humanisme, leur permettant de se retrouver dans leur état d’enfant, de
souffler un peu, dans leur long périple vers la liberté et la dignité.
par Josef Ulla | Fév 21, 2017 | Emissions
Fred a vécu son enfance tout près de Paris, au sein des grands ensembles
bâtis pour accueillir les populations de pauvres où se croisaient les
espagnols, les portugais, les vietnamiens, les nord-africains….
Cette vie, riche de rencontres, l’a amené à l’écriture, et à la
publication de nouvelles, de romans, de livres jeunesse, qui s’inscrivent
tous dans la littérature sociale contemporaine.
Aujourd’hui, autour du dernier livre de Fred Morisse, »Un
hiver de chien », il va être, question d’un évènement très peu connu du
grand public et rarement abordé dans la littérature et les programmes
scolaires, à savoir le siège de Paris par les Prussiens lors du terrible hiver
de 1870-1871.
Aujourd’hui, à travers
le regard d’une bande de gosses et du chien Floréal, l’auteur, Fred Morisse,
nous fait revivre la vie quotidienne de ces quartiers populaires parisiens
ainsi que les grands faits du siège de Paris, à la veille de la Commune et de
sa Semaine sanglante.
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