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LE CHAR ET L’OLIVIER –  En Palestine avec Dominique et Yves Perrot

LE CHAR ET L’OLIVIER – En Palestine avec Dominique et Yves Perrot

À l’occasion de la diffusion (*) à Millau le 26 novembre du film , « Le char et l’olivier », en présence du réalisateur Roland Nurier, Dissonances tend ses micros à Dominique et Yves Perrot.

En 2016, ils sont partis en Cisjordanie pour entendre les palestiniens, vivre à leurs côtés durant quelques semaines. Au retour, ils ont tenu à témoigner des résistances de ce peuple face aux humiliations quotidiennes qu’ils vivent. Ce furent expositions, écriture d’un livre et aujourd’hui émission de radio.

Dissonance tend aussi son micro à Ziad Medoukh, habitant de Gaza, qui, grâce à la lecture de Barbara, nous apporte son témoignage sur le plus grand camp de concentration au monde qu’est la bande de Gaza. Nous entendrons aussi son poème « Que dois-je te dire, Gaza » lu par Salwa Tahiri.

(*) soirée à l’initiative de Larzac-Solidarités et du Collectif Palestine 12.

« ÊTRE FORÊTS » –  Habiter des territoires en lutte

« ÊTRE FORÊTS » – Habiter des territoires en lutte

Jean-Baptiste Vidalou, est philosophe, tout en étant bâtisseur en pierre sèche. Il vient de publier aux éditions La Découverte son livre « être forêts ». Le sous-titre en est « habiter des territoires en lutte ». Pour Jean-Baptiste Vidalou, être foret c’est s’insurger contre l’aliénation du vivant, et résister contre la soumission du monde aux chiffres de l’économie.

 Dans Dissonances, il est question  du contrôle du territoire par son aménagement, de la remise en cause du concept de biodiversité ainsi que du  la mystification qu’est la transition énergétique. Dans Dissonances, Jean Baptiste Vidalou  lève le voile sur  la guerre de basse intensité menée contre le vivant.

Il y est aussi question, de Michel Foucault, d’Alain Damasio , du Parc des Grands Causses, de Zad, de l’Amassada, de communes libres, de rebellions et de liens à tisser. Bonne écoute !

Pièces et Main d’Oeuvre – P.M.O. CONTRE LA TYRANNIE TECHNOLOGIQUE

Pièces et Main d’Oeuvre – P.M.O. CONTRE LA TYRANNIE TECHNOLOGIQUE

Dissonances est ravie de donner la parole à deux chimpanzés du futur, membres du collectif Pièces et Main d’œuvres, un collectif de  résistants qui, depuis une vingtaine d’années, alertent sur le danger totalitaire du transhumanisme et appellent à ouvrir les yeux, à anticiper, à contester, à être offensif plutôt que défensif, à refuser de s’automachiner.

Mais c’est quoi le transhumanisme ?

De  l’avis même  de ses partisans,  c’est la création d’un futur avec des gens implantés, hybridés, pour que ceux-ci dominent le monde ; ce sera le monde des êtres supérieurs, et les autres, les récalcitrants, les opposants, ce seront les êtres inférieurs.

Un autre cybernéticien, Kevin Warwick, a déclaré : Ceux qui décideront de rester humains et refuseront de s’améliorer auront un sérieux handicap ; ils constitueront une sous espèce et formeront les chimpanzés du futur !

Écoutons donc ces chimpanzés du futur qui se battent contre la tyrannie technologique, et appellent à élaborer, de technopole à technopole, une connaissance et une résistance communes.   

LE LOUP… IL FAIT AVEC . RENAUD DAVID, ÉLEVEUR

LE LOUP… IL FAIT AVEC . RENAUD DAVID, ÉLEVEUR

Dissonances tend son micro à Renaud David, éleveur à la Maxanne, sur le Causse Méjean en Lozère, entre Aigoual et gorges du Tarn.

Arrivé sur le Causse,  après avoir bourlingué pendant près de 6 ans, en tant que berger à l’année sur les hauts plateaux du Vercors  et les alpages du  Var et des Alpes Maritimes,  il s’installe en tant qu’éleveur de brebis, en cohérence avec ses idéaux de paysan mais aussi avec sa vision du loup.

Car le loup…. il connait. Il a été confronté à ses attaques et a toujours travaillé à tenter de cohabiter avec lui en le tenant à distance.

Dans Dissonances de ce mois-ci il sera question de la défense du monde paysan confronté à la prédation, à travers les propos de Renaud David, propos apaisés et réalistes sur la cohabitation avec le loup.

CAMILLE, BERGERE LIBRE !

CAMILLE, BERGERE LIBRE !

 Née il y a 30 ans en Aveyron, rien ne prédestinait CAMILLE DEVOILLE à devenir bergère. Elle qui, dans une autre vie, bardée de son diplôme d’accompagnatrice en montagne , menait les groupes de touristes à la découverte de la faune et de la flore du département ,  décide de tout arrêter pour se lancer dans le pastoralisme.

Dans l’émission Dissonances de ce mois-ci,  Camille Devoille et son chien Tatane, invitent les auditrices et les auditeurs à les suivre sur les rondeurs du Causse Méjean, le temps d’une journée de travail de berger, le temps d’en apprendre d’avantage sur ce métier. Doit-on le fantasmer ? Est-ce la belle vie tous les jours ? Quelles sont les conditions de travail ?

La force de conviction de Camille, sa voix ensoleillée, ses propos clairs et passionnés attestent de l’amour qu’elle porte au métier de bergère.

Dans Dissonances , il sera question de montées d’émotions, de pastoralisme, d’écologie, et même de bergers pirates …. Camille évoquera bien entendu le loup avec sa vision de bergère et d’écologue.

Il est 9heures du matin, le soleil caresse les rebords des falaises du Causse Méjean, l’éleveur lâche ses brebis, et Tatane et Camille rentrent en action….. C’est parti pour un voyage sonore dans le quotidien des bergers.

AVOIR 20 ANS EN 1944 –  LE MAQUIS DU BOUSCALOUS

AVOIR 20 ANS EN 1944 – LE MAQUIS DU BOUSCALOUS

C’est l’histoire d’un petit carnet, où les lignes tracées au stylo, nous font revivre le parcours de jeunes de 20 ans qui dès 1943, quittent leur pays, la Tour du Pin en Isère.

Ils veulent s’engager dans la Résistance, pas pour se cacher, mais se battre pour la liberté, en  agissant contre le fascisme et ses alliés, les miliciens de Vichy.

C’est dans le sud Aveyron qu’ils vont opérer….D’attentats, en exécutions de miliciens, ces  jeunes, que la presse de 1944 qualifie de terroristes, trouvent refuge et soutien  de la part de la population entre les hameaux de l’Albespy et de Mounès-Prohencoux, non loin de Belmont, dans le Sud-Aveyron….

Puis, arrive le 6 mai 1944….

Ces jeunes avaient pour nom François Mauron, Jean Ferrand, Ricardo Frangi, Barnabé Ortega, Maurice Jouffray, Roger Soulier, Max Gagnoud, René Delaire et Albert Thévenon.

 Et c’est justement le cousin d’Albert Thévenon, Hervé Mollard, qui vient nous raconter l’histoire tragique de ces jeunes du maquis du Bouscalous.